Matt Bastard n’est autre que le chanteur de Skip The Use (ex Carving), un groupe de rock’n’roll penchant vers l’electro pop, constitué de cinq membres originaires de Lille. Une des raisons pour lesquelles ils ont adhéré au projet Wahof lancé par Umbro.
Quel est ton parcours ? Ton univers ?
J’ai eu un groupe de punk pendant 15 ans avant avec les mêmes musiciens que Skip The Use. Le groupe s’appelait Carving. Et avant de chanter à plein temps dans un groupe, j’étais infirmier ce qui n’a rien a voir ! Mais j’ai toujours fait de la musique à côté de mon boulot.
Quelles sont tes inspirations ?
Nous sommes un groupe de rock à la base et nous voulons faire danser les gens. On s’inspire de la funk, de la soul, de l’electro ou encore du disco. On ne se refuse rien. Nous allons chercher partout des sons et des influences. Les morceaux sont ainsi très éclectiques. Le seul fil conducteur dans tout ça c’est le coté dansant et énergique.
Avant de participer à cet évènement WAHOF, connaissais-tu bien Umbro ? Aimais-tu la marque ?
Moi je connaissais Uumbro sans réellement connaître. Les autres membres du groupe, eux, connaissent bien la marque. Ce qui me plait chez Umbro c’est de voir le football différemment, plus comme un mouvement culturel que comme un sport. Je me suis donc vite senti concerné par le projet.
Et aujourd’hui Umbro qui s’associe à un univers urbain, ça t’inspires ?
Je trouve ça pas mal. Le foot est un sport qui se pratique n’importe où, par n’importe qui. Selon moi il faut casser l’image du foot visuel. Il faut recentrer le foot sur quelque chose d’accessible et populaire.
As tu déjà vu un tel événement à Lille ?
Non ! Clairement non, pas de cette manière là. Le WAHOF est un événement nouveau.
Umbro base son événement sur le thème du » football moderne » qu’en penses-tu ?
L’expression « football moderne » me rappelle le milieu parfois corrompu du foot donc cela ne m’interpelle pas plus que ça. Je pense que la manière dont Umbro voit le foot, remet ce dernier à sa place, c’est à dire, proche des gens. Selon moi, Umbro veut prouver que le foot c’est avant tout 22 mecs qui se marrent.
Tu joues au foot ?
J’aime bien jouer pour rigoler mais je suis très nul…
Es-tu supporter du Losc depuis ta plus tendre enfance ?
Je ne connais pas assez le Losc pour être supporter. Je suis supporter du beau jeu, supporter de ceux qui jouent le mieux.
Comment perçois-tu le graffiti dans un évènement comme le WAHOF qui se déroule aujourd’hui ? Est-il indispensable ?
Je suis fan de graff et de design depuis toujours. Les premiers graffs de Basquiat et Andy Wharol étaient révolutionnaires. Ces artistes sont vraiment proches des gens. Pour moi il y a urgence à changer l’image du foot comme celle du graff. Le mouvement graffiti est super et à un côté énergique, artistique, urgent et intemporel qui s’adapte à tout.
Aurais-tu, par la suite, des envies, des projets ?
Pour l’instant nous sommes en tournée à travers l’Europe puis on va au Canada. On s’éclate. Par la suite on va travailler encore et encore.
Un grand musée sur les arts urbains ouvrira à Lille en 2012, participes-tu au projet ?
Je n’étais pas au courant de ce projet mais cela me plairait énormément d’y participer. Je n’ai pas vu beaucoup d’annonces la dessus.
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